Gagnez plus, développez votre carrière, optimisez votre parcours en SSII en devenant membre PREMIUM [1].
Cet article fait partie d'une méthode permettant d'identifier les SSII ayant la meilleure éthique et une démarche pour vérifier l'adéquation entre cette SSII et votre stratégie de carrière.
Voici le moment délicat : la négociation de salaire. Ici, toutes les techniques sont bonnes pour vous faire signer au moindre coût. Heureusement, nous sommes là pour vous aider à éviter les pièges et poser les bonnes questions.
La société vous parlera peut être de "package" financier, ajoutant pêle-mêle le salaire, les frais, les primes, les avantages divers et variés pour finir par vous présenter un "équivalent en salaire brut" ou en pouvoir d'achat très intéressant.
Premier conseil : dès que l'on vous parle de package, méfiez-vous. "Ce qui ce conçoit bien s'énonce clairement" dit le proverbe et il n'est pas besoin de partir dans des circonvolutions de chiffres pour présenter un salaire, sauf si l'on cherche à embrouiller son interlocuteur pour le duper.
Pour comparer deux rémunérations, il vous faut lister :
Ensuite il ne faut pas additionner tout et n'importe quoi sans se poser de questions. Alors, suivez le guide !
Bien que ces règles semblent évidentes, l'expérience montre qu'elles sont souvent oubliées. Il parait bon de rappeler les fondamentaux d'une négociation de contrat d'embauche :
Un contrat de travail est un document sérieux et engageant, écrit dans un langage souvent assez juridique.
Il est donc important de bien le comprendre avant de le signer, cela évite des déconvenues et des situations difficiles ensuite. D'autre part, il est plus facile de négocier lorsque l'entreprise a envie que vous la rejoigniez.
Nous pouvons nous donner notre avis sur votre contrat de travail en SSII [4].
Le
salaire brut est la partie la plus simple : c'est le
montant qui vous sera proposé par an de façon fixe.
C'est
un élément important, mais ne vous limitez pas à
comparer ce chiffre, vous pourriez passer à côté
d'une bonne proposition.
Lors
de votre rencontre avec le commercial, il est possible qu'il
possible qu'il vous explique que vous êtes payé
sur plus de 12 mois.
Attention
au faux-amis !
Exemple : Pour un salaire de 12.000 euros.
Evidemment,
il peut être tentant pour certaines sociétés de
vous faire prendre le moins avantageux pour l'autre et
d'entretenir l'ambigüité. Mais vous voici
prévenu, de façon générale, lorsqu'une
SSII vous propose d'être payé sur une autre échelle que 12 mois, sachez que ce n'est pas bon signe.
Vous pouvez rencontrer des structures qui sont soit une société regroupant au sein d'une entreprise l'ensemble des salariés, soit une société faite d'une quantité plus ou moins importante de petites structures, parfois appelées business units (bien que cette appellation ne soit pas un élément suffisant), chaque structure étant une société à part entière, donc une personne morale spécifique avec des numéros de SIRET et SIREN.
Dans le second cas, celui de l'adjonction d'une myriade de petites structures juridiquement indépendantes, le discours tenu tend à faire croire que le choix de cette organisation permet de conserver plus de proximité entre les collaborateurs.
Ces structures indépendantes sont alors inférieures à 50 collaborateurs. La véritable raison de cette organisation et qu’elle évite la mise en place de représentants du personnel, dont fait partie le comité d’entreprise. C’est donc mécaniquement moins d’avantages pour le futur embauché.
Il est donc judicieux d’interroger lors de l’entretien, sur l’organisation de l’entreprise qui va vous accueillir. Si l’on vous présente un ensemble d’entité, interrogez sur la taille, la fonction de chacune et son indépendance.
Vous pouvez vérifier le montage des structures via http://www.societe.com. Les entités n'apparaissent que si elles sont des sociétés indépendantes.
Si chacune fait moins de 50 personnes, si leurs métiers sont proches, et encore plus si les structures sont indépendantes, soyez en alerte, cela n’annonce pas une forte générosité. Attention à ne pas confondre la taille de l’entreprise et le périmètre du commercial. Si chaque commercial gère, par exemple, 30 personnes, mais qu’une seule entité juridique représente la société, vous êtes dans le cas normal, et l’entreprise est donc un tout cohérent devant offrir un CE.
Le ticket restaurant est souvent présenté comme un avantage offert par la société. Il faut moduler le propos et rendre à César ce qui lui appartient.
La première chose à savoir est que le restaurant d'entreprise (au sens large) ou les tickets restaurants sont obligatoires pour les sociétés de taille suffisante. Ce n'est donc pas un geste de l'entreprise, mais une obligation légale.
Dans la valeur d'un ticket restaurant, il y a deux parties :
Pour comparer, demandez donc la valeur faciale du ticket restaurant et le montant de la part employeur.
Exemple : Deux sociétés vous proposent un salaire de 2000 euros mensuel.
Pour un mois de 20 jours ouvrés, vos finances seront donc :
Donc, pour un salaire identique, et malgré un ticket restaurant de valeur faciale supérieure dans la société A, vous aurez un équivalent en pouvoir d'achat supérieur dans la société B (2090 contre 2088) et une paye supérieure (2030 contre 2016).
L'exemple pris ici est didactique, l'écart réel peut varier plus amplement.
A noter également que les tickets restaurant ne sont pas distribués durant les congés, maladie ou intercontrat effectués chez soi. Pour passer d'un gain journalier à un gain annuel, il faut multiplier par 218.
Dans la région parisienne, certaines SSII peuvent ajouter au "package" du salaire, l'offre généreuse du remboursement de la moitié de la carte orange.
Voici une belle façon de faire gonfler le chiffre de votre salaire par un artifice. Ce n'est pas un geste de la société, juste une obligation légale.
Si l'on vous assène cet argument non pas comme une information, mais comme un plus de l'entreprise, sachez que la société essaye (déjà) de vous embrouiller. Cela n'annonce rien de bon pour la suite.
Attention toutefois : seule la moitié de la carte orange est obligatoire. La prise en charge d'un pourcentage plus élevé est un avantage supplémentaire.
Ne nous voilons pas la face, une part importante des SSII booste les salaires au travers de frais journalier de repas ou de déplacement. La non utilisation de chèque déjeuner ou de tickets restaurant n'est pas illégale en soi, c'est l'abus qui est puni par l'URSSAF qui le considère comme du salaire déguisé.
Les montants maximaux URSSAF, au-delà desquels l'exonération n'est plus possible sont disponibles à l'adresse :
Lorsque les frais correspondent à des frais réellement engagés lors de vos déplacements, la comparaison est simple :
Une approche classique dans les SSII consiste à déguiser un complément de salaire en frais plus ou moins réels. De votre côté, et on vous l'expliquera bien lors de l'entretien, vous n'avez pas de charge ni d'impôt à payer dessus.
Attention toutefois : Même si le système peut perdurer plusieurs années, l'URSSAF connaît son métier et cette vieille technique. En cas de redressement, la société ransformera ces faux-frais en salaire. Dès lors, l'offre faite une fois les charges et impôts payés pourrait se révéler moins avantageuse que l'offre que vous faisait une autre société ayant joué la carte de la légalité.
Le paiement des frais journaliers n'aura lieu que si vous êtes en mission. Lors des congés, maladies, intercontrat, RTT... ces frais ne seront pas payés ce qui baissera sérieusement votre salaire.
Les faux-frais n'étant pas justifiés, si la situation avec votre employeur devenait tendue et que celui-ci refusait de les payer, il vous sera impossible de faire valoir vos droits. Sans preuve des frais, vous ne pouvez réclamer le versement d'aucune somme.
En cas de départ suite à une rupture conventionnelle, ou un licenciement (que celui-ci soit consécutif d'une erreur de parcours, d'une cause économique ou d'une mauvaise pratique sur les intercontrats), les frais ne rentrent ni dans le calcul des indemnités légales de licenciement ni dans le montant de l'allocation chômage.
Renseignez-vous sur les conditions de déplacement lors de mission éloignée (en métropole). Il s'agit de déterminer comment sont attribués les frais d'hôtel, les moyens de déplacement, les frais de repas... en cas de mission lointaine. Ce point est très révélateur de la gestion de l'entreprise, car exactement sur son cœur de métier.
La convention collective SYNTEC reste très évasive sur ce sujet. Elle précise que les ingénieurs voyagent en première classe en train. Pour les autres frais, ils doivent être couverts... mais la jurisprudence montre que vous risquez de n'être pas intégralement remboursé en toute légalité.
Or si vous acceptez de prendre votre bâton de pèlerin et ne rentrer qu'une fois de temps en temps chez vous, c'est probablement pour gagner plus.
Plusieurs cas de figure se rencontrent :
Si la gestion n'est pas faite au cas par cas, et donc que la grille de remboursement existe, pourquoi ne pas vous la faire présenter par le commercial lors du recrutement ?
Une mutuelle en vue de compléter la couverture des frais de santé peut être présente dans l'entreprise. La loi du 14 juin 2013 impose la présence d'une mutuelle dans chaque entreprise à partir du 1er janvier 2016 [1].
Un coût important venant impacter votre fiche de paye sera celui de la mutuelle. Idéalement, il faudrait pouvoir comparer la couverture de la mutuelle proposée par chacune des sociétés pour vous aider à faire votre choix. Cela est malheureusement impossible.
A défaut de pouvoir réaliser une comparaison qualitative, vous pouvez faire une comparaison quantitative du coût de chacune. Le seul moyen d'obtenir du coût de la mutuelle dans l'entreprise sera de le demander lors de l'entretien.
Ici encore, attention aux chiffres. Le coût de la mutuelle se décompose entre le coût pris en charge par la société, et celui payé par le salarié. La part salarié vous intéressera car c'est elle qui sera retenue de votre fiche de paye. La part entreprise vous donnera quant à elle un indice sur la générosité de celle-ci.
Certaines sociétés proposent plusieurs niveaux de mutuelle, correspondant à différents coûts et niveaux de remboursement.
La comparaison des coûts et participation employeur doit alors être faite pour chacune des options. Le minimum employeur est-il appliqué uniquement au forfait de base, ou l'employeur prend-t'il en charge un pourcentage des options et à quel niveau ?
Les salariés quittant l'entreprise et ayant droit aux chômage, hormis dans le cas d'une faute lourde, bénéficie de la mutuelle gratuitement pendant une durée pouvant aller jusqu'à 1 an après la rupture du contrat de travail.
Certaines sociétés peuvent proposer des clauses dans le contrat, indiquant que le salarié renonce par avance à sa portabilité de mutuelle. L'impact d'une telle clause peut être extrêmement important en cas de maladie après un licenciement.
Nous déconseillons vivement de signer un tel contrat de travail.
Demandez quel sera le coefficient de votre poste, car celui-ci vous assurera toujours un salaire minimum qui peut être revalorisé même si la société ne désire pas vous augmenter.
Le coefficient de votre poste a également un impact sur la modalité de temps de travail. De cette modalité dépendra le taux de valorisation du travail les dimanches ou jours fériés. Voir à ce propos notre article détaillé.
Lors de la négociation d'un contrat de travail, tout est envisageable. Vous pouvez donc tout à fait négocier la classification.
La modalité de temps de travail peut être négociable, rien ne coûte d'essayer. Dans le pire des cas, il vaut mieux savoir à quelle modalité vous serez rattaché, et signer en toute connaissance de cause ou chercher ailleurs si cela est bloquant pour vous.
L'argumentaire classique de la SSII fait souvent la part belle aux primes et parts variables que vous allez toucher.
En premier lieu, sauf si votre poste le justifie, il n'y a pas de raison d'avoir une part variable. Typiquement pour des métiers techniques, cela n'est pas justifié. Pour des activités managériales ou commerciales, cela a du sens.
Nous allons parcourir quelques unes des primes les plus classiquement présentées, pour faire la part du vrai et du faux dans ce que l'on peut vous argumenter.
Cette prime est versée lorsqu'une personne rejoint la société grâce à vous. Souvent, elle est acquise à la fin de sa période d'essai. Le montant fluctue souvent en fonction de la tension sur le marché de l'emploi. Quelque soit la société, l'expérience montre que vous avez entre 2 et 3% de chance qu'un CV que vous présentez fasse l'objet d'une embauche. D'une part, il faut que le CV ne soit pas déjà dans la base, ensuite que votre société l'intéresse, que celui-ci intéresse la société, que la signature se fasse et qu'il reste.
La convention SYNTEC qui régit la majorité des SSII impose le versement d'une prime de vacances de 10% de la masse globale de congés payés. Cela correspond traditionnellement à 0.12 mois de salaire qui est la valeur minimum.
Cependant cette prime peut être confondue avec toute autre prime (selon quelques conditions). Cela peut être une bonne façon de vous faire croire que l'on vous offre ce que la loi impose de toute façon. Par exemple, une SSII peut vous expliquer qu'elle vous versera en plus du salaire, une prime de X euros mensuels. Souvent, cette prime n'est qu'une autre dénomination de la prime de congés que toutes les SSII sont obligées de vous verser.
Vérifiez donc lors de l'entretien si la prime est à 0.12 du salaire brut mensuel (minimum légal) ou si cette prime est plus généreuse.
La présence de primes d'objectifs peut se justifier sur certains métiers spécifiques. Par expérience, il est difficile de s'assurer du pourcentage de primes d'objectifs atteintes pour les autres salariés de la même catégorie. Au mieux, vous pouvez obtenir une valeur déclarée par la SSII, ce qui est clairement insuffisant.
Nous vous conseillons de lire notre article détaillé sur ce sujet.
Dans tous les cas, il est fondamental de négocier lors du contrat, que les objectifs soient fixés de façon conjointe (et non unilatéralement). Bien que la période d'essai soit peu propice à cette négociation, cette fixation pourra être plus facilement acceptable lors du CDI.
Nos conseils :
Autre méthode classique pour gonfler le salaire prétendument proposé : ajouter la participation annuelle au fixe proposé.
La participation aux bénéfices est une prime versée. Aucune générosité de l'entreprise sur ce point, c'est une obligation légale. Comme toute prime, rien n'est moins sûr.
En 2013, une décision du conseil d'état exclue le Crédit Impôt Recherche (CIR) de la réserve spéciale de participation [2]. Ce changement de règles qui abaisse donc la participation qui sera versée aux salariés, montre que le calcul de celle-ci est soumise à un ensemble de facteurs externes à votre contrat (dynamisme de l'économie, aspects réglementaires...).
Nous ne saurions trop vous conseiller de ne pas la prendre en compte dans vos calculs de comparaison entre les offres qui vous seront faites.
La société peut vous proposer de prendre en charge un certains nombres de frais complémentaires (facture de téléphone, box internet...). Pour être en règle avec les impôts, de tels avantages doivent être déclarés.
Ce type d'offre est intéressant, mais il est toujours préférable d'avoir un salaire calculé de façon à vous permettre de prendre vous-même ces abonnements en ayant le même net au final.
Attention également à l'effet cascade : le jour où vous perdez ou quittez votre emploi, vous perdrez aussi votre capacité à surfer, consulter et répondre aux offres d'emploi sur les sites, vous faire joindre sur votre mobile...
Certaines sociétés peuvent offrir plus de congés que le nombre légal. Pour comparer entre une société A offrant 25 jours de congés et une société B offrant 26 jours, il faut considérer que pour avoir 26 jours dans les deux cas, il faudrait - dans la société A - poser un jour sans solde parmi les 218 jours ouvrés. Ce qui revient à gagner 1/218=0.46% de salaire en plus dans la société B.
Certaines sociétés peuvent permettre d'acquérir plus rapidement des congés d'ancienneté.
Les jours de fractionnement sont des congés supplémentaires dus lors de certaines conditions (voir l'article détaillé).
Certains contrats comportent une clause de renonciation aux congés de fractionnement. Ces congés sont aussi une méthode d'augmentation du pouvoir d'achat en cas de faibles augmentations. Cela peut représenter quasiment 1% de pouvoir d'achat.
Nous déconseillons donc la signature de contrats portant ce type de clause de renonciation.
Le Droit Individuel à la Formation (DIF) a disparu au 1er janvier 2015. Il a été remplacé par le CPF qui permet au salarié de conserver son droit à la formation même en cas de changement d'entreprise.
Il est possible d'utiliser dans la nouvelle société, votre CPF.
Cela implique éventuellement des absences pour la nouvelle SSII. Il faut donc négocier cette possibilité avant l'entrée pour s'assurer de pouvoir accéder à ces formations sans créer une tension avec le nouvel employeur.
Que la société dépense X% de son budget en formation, ou que les collaborateurs ont en moyenne Y jours de formation chaque année est une bonne chose, mais n'a pas d'intérêt si ce n'est jamais votre tour.
Autant négocier dès le contrat votre nombre de jours de formation minimal annuel, hors CPF. Voilà une bonne façon de conserver son employabilité sur le marché.
Lors d'une rupture du contrat de travail donnant lieu à un préavis, la durée de celle-ci peut être d'une durée supérieure en cas d'accord entre les deux parties [3].
Certains employeurs modifient cette durée du préavis dans le contrat de travail, vous faisant donner votre accord au moment ou forcément tout va bien avec la SSII puisque vous n'avez pas encore commencé et où vous avez besoin d'un travail. Les avantages :
Si vous n'êtes pas prêt à attendre plus de 3 mois lorsque vous quitterez l'entreprise, négociez cette clause.
Le lieu habituel de travail est une notion extrêmement importante et pourtant peu définie légalement. Pourtant elle a un impact fort notamment sur les aspects financiers via les contreparties au temps de trajet.
Afin de simplifier la relation de travail, nous vous conseillons de faire définir dès le contrat, et précisément sous ce terme juridique, le lieu habituel de travail. L'agence de rattachement est souvent un bon endroit pour définir ce lieu.
Pour le personnel de structure, et - bien qu'il soit peu habituel - pour les commerciaux ou consultants lorsque cela a du sens, l'existence de télétravail au contrat permet d'en assurer l'existence sur le long terme puisque l'employeur ne pourra unilatéralement remettre en cause cette clause. Voir à ce propos notre article sur le télétravail.
Élément classique du contrait de travail en SSII, fortement impactant et donc à négocier : la clause de mobilité.
L'intérêt du salarié est souvent d'avoir une mobilité locale, quitte à discuter au cas par cas de missions éloignée et des défraiements en conséquence. De nombreuses SSII proposent des mobilités nationales, pour des raisons diverses pouvant aller jusqu'à provoquer la démission d'un salarié dont elle veut se séparer ou provoquer une faute grave.
Dans tous les cas, il est important de savoir à quoi s'attendre avant de signer.
Ce point a été abordé dans une autre partie de cet article, se référer à ce chapitre.
Ce point a été abordé dans une autre partie de cet article, se référer à ce chapitre.
Lors de l'entretien, renseignez-vous sur l'existence d'une clause de non-concurrence sur les contrats.
Une clause de non-concurrence vous empêche de travailler pour un secteur défini après votre départ de la société. Par exemple, elle pourrait exclure la possibilité de rentrer chez le client, ce qui peut être contraire à votre stratégie si vous tentez de vous faire repérer par un grand compte.
Pour être valide, une telle clause doit satisfaire un ensemble de conditions telle qu'une limitation dans l'espace, dans le temps, et être assortie d'une clause financière. Même si sa formulation était illégale, elle pourrait être requalifiée et continuer à vous empêcher d'atteindre un but important pour vous.
Notre conseil : sauf si votre poste le justifie, éviter de prendre une société qui vous impose une clause de non concurrence. Si vous avez une telle clause, vérifiez au moins qu'elle ne s'oppose pas à votre stratégie actuelle.
Certaines clauses peuvent être présentes dans les contrats de travail impliquant une cause de licenciement automatique en cas de survenance d'un événement. Ce peut être le cas de la perte du permis de conduire, du refus de mission, etc. Ces clauses sont illégales, elles ne remettent pas en cause l'ensemble du contrat de travail, mais seront réputées non écrites[4]. La clause n'existera donc pas d'un point de vu des prud'hommes
Le métier des SSII impliquant une diversité des lieux d'intervention, les soirées sont un moyen de rencontrer d'autres salariés de l'entreprise quelques fois dans l'année.
Ce moment de convivialité peut être appréciable, mais ne doit pas occulter un bon CE avec lequel vous pourrez choisir les activités qui vous intéressent, ni vos motivations principales : carrière, salaire, formation, évolution...
Bref, vous ne travaillez pas pour qu'on vous offre des soirées pizzas entre collègues de bureau.
Quasiment toutes les sociétés mettent en place ce type de soirées, ce n'est donc pas un élément
discriminant pour votre choix d'entreprise.
Il est possible que l'on vous vende les magnifiques offres du CE pour vous convaincre de signer pour la société. La plupart du temps, l'argumentaire tournera autour des voyages, de tickets de cinéma à bon prix, ou de remboursement d'une partie du prix de vos abonnements sportifs.
Cela peut être un véritable plus, mais autant le vérifier.
Un budget de CE se décompose en deux parties :
Demandez alors quel est le montant du budget ASC, et si la personne ne le connaît pas, proposez-lui de revenir vers vous avec cette information.
Diviser ce budget ASC par le nombre de salariés que nous avons collecté précédemment dans cet article. Vous connaissez alors le montant que CE peut vous offrir.
Exemple :
Ici encore, vous avez un indice de la générosité de l'entreprise.