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En intercontrat et on vous propose des missions lointaines ? Vous préférez changer de région ou changer d’air ? |
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Les "RTT société" peuvent être utilisés pour diminuer l'impact financier de l'intercontrat. Ils sont choisis à la libre disposition de l'entreprise. | Les "RTT société" peuvent être utilisés pour diminuer l'impact financier de l'intercontrat. Ils sont choisis à la libre disposition de l'entreprise. |
L'intercontrat est une période non travaillée entre deux missions. Cette période peut prendre fin suite à la réussite d'un entretien client réussi.
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Il n'y a pas contrainte légale ou conventionnelle sur le lieu ou doit être fait l'intercontrat. Celui-ci peut avoir lieu dans l'entreprise, chez le salarié, voire ailleurs !
Il peut exister des règlements internes à l'entreprise définissant cette localisation, ou à défaut un usage. Toutefois, afin que les choses soient sans ambiguïté et diminuer le risque, le salarié aura intérêt à obtenir un email l'autorisant à rester chez lui. En contrepartie, la disponibilité du salarié sous un délai de prévenance défini doit permettre d'intervenir pour une qualification client.
La réalisation de son intercontrat à domicile a un impact sur le défraiement.
Les frais de repas, que ce soit en défraiement ou en titres restaurant (ticket restaurant, chèque déjeuner), sont en place pour rembourser des frais ayant eu lieu dans le cadre d'un travail effectif.
Un intercontrat est une perte sèche pour l'entreprise, il représente un coût important qu'il faut juguler au plus vite. En effet, les salariés actifs financent le salarié en intercontrat. Traditionnellement, on considère qu'il faut 5 salariés actifs pour financer un intercontrat. Le taux d'intercontrat est donc attentivement suivi par la Direction de la société.
L'intercontrat mène parfois à un départ de la société, de façon plus ou moins volontaire, et participe activement au turn over
Une période d'intercontrat a plusieurs effets pour le salarié :
La difficulté de gestion des absences durant l'intercontrat provient de l'équilibre entre la diminution de l'impact financier de cette situation, et la nécessite économique de pouvoir planifier au plus vite une qualification chez un client afin de trouver une mission, difficilement possible lorsque le salarié est en congés.
Les "RTT société" peuvent être utilisés pour diminuer l'impact financier de l'intercontrat. Ils sont choisis à la libre disposition de l'entreprise.
L'imposition de congés par l'employeur est théoriquement possible[1]. Cependant les dates ne peuvent être modifiées à moins de 2 mois avant l'échéance[2], ce qui rend cette possibilité incompatible avec la souplesse nécessaire à la planification d'un entretien de qualification et ne permet pas de meubler l'intercontrat par des congés.
L'employeur peut également demander la prise de congés par le salarié. Le choix final dépend alors du salarié, et la règle des deux mois reste valide. Cela a du sens en période estivale, pendant laquelle l'activité économique est moindre et donc décale la date de l'intercontrat à une période plus favorable, dans le cas inverse, la problématique de recherche de mission sera la même au retour.
Une négociation gagnant / gagnant revient à faire prendre X jours par le salarié et lui offrir Y jours par l'entreprise, avec pour contre partie, la disponibilité du salarié durant ces X+Y jours pour intervenir pour un entretien avec un client. Un délai de prévenance d'une demi-journée ou d'une journée peut être un bon compromis de disponibilité. Cette souplesse permet à la fois de minimiser le coût de l'intercontrat tout en garantissant la capacité à saisir l'opportunité d'une mission.
Lors de la période d'essai, il peut être demandé au salarié de prendre des congés sans solde. Cette méthode s'appuie d'une part sur la peur du salarié de fin anticipée de la période d'essai, et d'autre part consiste à faire payer au salarié le coût de l'intercontrat.
La prise de congés par le salarié durant la période d'essai repousse d'autant sa date de fin.
Cette pratique indique un manque d'éthique et le salarié aura tout intérêt à se mettre à la recherche d'un autre employeur avant de connaître d'autres déconvenues.
La période d'intercontrat est parfois mise à profit pour intervenir sur des projets vendus aux clients, et réalisés au forfait en interne à la SSII. Cette technique permet de diminuer la perte causée par l'inactivité du salarié. Toutefois, si le projet demande des activités suivies et coordonnées (par exemple, un développement logiciel), l'arrivée de personnes aux compétences peu en phase avec le besoin du projet, et le risque de départ en mission du collaborateur sans planification, rendent cette approche peu rentable au regard de la désorganisation engendrée.
L'usage de la force de travail disponible via les intercontrats peut être efficace sur des projets internes, ayant plus de souplesse en termes de timing que des projets clients. Les projets internes peuvent être :
L'intercontrat peut être un bon moment pour former le salarié. Bien que les autoformations soient possibles, l'organisation de formations professionnelles avec les parties théoriques et pratiques restent préférables.
La mise en place d'une véritable GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences) permet l'identification des besoins prévisionnels de l'entreprise dans les années à venir. Une bonne GPEC permet de diminuer le risque d'intercontrat. A défaut, l'intercontrat peut être une opportunité pour faire évoluer progressivement le capital compétence de l'entreprise vers la situation cible.
Plusieurs approches de formations peuvent être envisagées :
La priorisation par le FAFIEC (notamment) des salariés en CDI en intercontrat [3] facilite l'usage de la formation pour faire évoluer les compétences et faciliter l'obtention de nouvelles missions. Elle permet également de transférer une partie du coût des intercontrats au FAFIEC via son financement.
Une dérive de ce système est due à la consommation de ce budget pour financer les périodes d'intercontrat avec des formations sans grandes cohérences, le temps de trouver une mission. Par manque de budget, les salariés en mission ont alors moins de facilités à obtenir une formation.
La gestion du risque de l'intercontrat passe alors d'une approche préventive (GPEC) à palliative (financement de la période d'intercontrat sans réelle augmentation de l'employabilité).
Durant l'intercontrat, le salarié peut intervenir sur des réponses à appel d'offres de projets au forfait ou en régie, afin de maximiser les chances de trouver un projet ou une mission.
La difficulté pour le salarié est qu'il a peu de visibilité sur les offres à pourvoir chez les clients de l'entreprise. Pour améliorer cela, il aura intérêt à rencontrer régulièrement les commerciaux.
Une façon de minimiser les intercontrats est d'inscrire l'entreprise aux bourses de services informatiques type HighTechPro [3]. Ces bourses d'emploi permettent de mettre en contact des DSI, indépendants et SSII. Ainsi une SSII pourra trouver une offre de DSI ou en sous-traitance pour une autre SSII. D'autre part, la visibilité des offres sans nécessité de code de connexion, permet au salarié en intercontrat de solliciter les commerciaux pour répondre à des missions qui l'intéressent (si l'entreprise est abonnée).
La manne de travail potentielle des intercontrats peut être utilisée par l'entreprise pour d'une part optimiser son image, et d'autre part, faciliter le développement de projets informatiques d'ONG ou d'associations solidaires. Il est possible de mettre en place un partenariat avec des ONG ou associations, ou de passer par le Wecena [4] pour devenir mécène.