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(→Mission éloignée) |
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==== Transport en voiture personnelle ==== | ==== Transport en voiture personnelle ==== | ||
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+ | Il est possible d'utiliser son véhicule personnel pour se rendre au travail, toutefois il est fortement conseillé de se rapprocher de son assurance pour vérifier sa bonne couverture lors de ces déplacements. | ||
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+ | L'URSSAF établit un barème de frais professionnels <ref>Barème URSSAF des frais professionnels. [http://www.urssaf.fr/employeurs/baremes/baremes/frais_professionnels_01.html]</ref> indiquant les montants maximums possibles des défraiements afin qu'ils ne soient pas soumis à l'assiette de cotisation. | ||
+ | Cela n'implique pas qu'il est interdit d'offrir des défraiements supérieurs, mais que dans un tel cas, ce surplus de défraiement sera l'objet des cotisations afférentes aux salaires. De plus, le salarié pourrait être amené à justifier que son véhicule personnel est bien utilisé à des fins professionnelles. | ||
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=== Déplacement exceptionnel === | === Déplacement exceptionnel === | ||
Les informations contenues ci-dessous indiquent les éléments légaux minimums. Ils n'empêchent pas l'obtention de meilleures conditions. Des négociations internes à l'entreprise peuvent avoir amené à l'établissement d'un accord collectif plus favorable au minimum légal.
Sommaire |
Les conditions de déplacement sont définis dans l'ordre de mission. Celui-ci précise notamment les niveaux de remboursement. Toutefois ceux-ci ne peuvent être inférieurs aux minimums légaux ou conventionnels.
Le refus de la mission, par exemple en cas de désaccord sur les frais, peut mener à une rupture du contrat de travail. Dans ce cas, la faute grave ne pouvait être retenue et était invalidée par les prudhommes, sauf en cas de refus répétés [1] Toutefois, il convient de rester prudent face à l'apparition de l'article 8 de la Convention Collective SYNTEC[2] qui peut mener un refus de mission à être considéré comme une démission.
En cas de désaccord, il convient de l'indiquer sur l'ordre de mission afin de pouvoir contester celui-ci ultérieurement. La mention "En désaccord avec le montant des frais mentionnés" est une bonne pratique.
Les voyages ont lieu :[3]
Les voyages ont lieu :[4]
Les voyages en avion se font en classe touriste. [5]
Les déplacements en Ile de France donnent lieu à la prise en charge obligatoire par l'employeur de la moitié du titre de transport.
La Cour de Cassation dans l'arrêt du 12 décembre 2012 (n° 11-25.089) précise que la prise en charge de la moitié des frais de déplacement ne dépend pas du lieu d'habitation du salarié. Ainsi un salarié habitant Chartres et travaillant à Paris, a droit à la prise en charge 50 % de son abonnement SNCF sur ce trajet.
L'employeur doit prendre en charge 50% des frais d'abonnements à un service public de transport en commun. [6]
L'employeur doit prendre en charge 50% des frais d'abonnements à un service public location de vélo. [7]
Il est possible d'utiliser son véhicule personnel pour se rendre au travail, toutefois il est fortement conseillé de se rapprocher de son assurance pour vérifier sa bonne couverture lors de ces déplacements.
Limitation URSSAF : L'URSSAF établit un barème de frais professionnels [8] indiquant les montants maximums possibles des défraiements afin qu'ils ne soient pas soumis à l'assiette de cotisation. Cela n'implique pas qu'il est interdit d'offrir des défraiements supérieurs, mais que dans un tel cas, ce surplus de défraiement sera l'objet des cotisations afférentes aux salaires. De plus, le salarié pourrait être amené à justifier que son véhicule personnel est bien utilisé à des fins professionnelles.
Pour être valide, une clause de mobilité doit définir précisément la zone géographique concernée.
Lorsque le métier est intrinsèquement lié aux déplacements, par exemple des déplacements dans le "cadre habituel de son activité de consultant international", la clause de mobilité peut être plus générale et déterminer le lieu d'exécution du contrat comme étant "en France ou hors de France pour une durée plus ou moins longue" [9]
La cour de cassation a considéré qu'une "clause de mobilité qui vise l'ensemble du territoire national était claire, licite et précise"[10]
La cour de cassation considère qu'un salarié "était fondé à refuser son affectation" [11] "de sorte que le licenciement prononcé au seul motif de ce refus était sans cause réelle et sérieuse".
Ce chapitre doit regrouper les bonnes pratiques conseillées pour régir les déplacements :